Au vu de l’analyse ci-dessus on constate que les DESOCHE sont restés dans le même secteur Haut-Saônois. Les descendants d’Edmond (1871-1918) se répartissent actuellement surtout en Franche-Comté, un assez grand nombre dans la région dijonnaise, quelques-uns uns à Lyon, en Alsace,en nomandie, en région parisienne et dans la Drôme. On en trouve au Brésil (branche Anne) et en Australie (branche Alice).
A noter des naissances à :
Casablanca, Port-Lyautey, Bangui, Bamako, Damas, Sydney, Séoul, et au Brésil.
Un décès à : Ksara (Liban) –Marcel (1909-1956).
De la première génération connue(Jean, 1660-1733), à la 7éme (Honoré, 1834-1905) nos ancêtres ont tous travaillés la terre sous diverses appellations : laboureur, propriétaire, cultivateur (le terme agriculteur n’apparaissant qu’au XXéme siècle). Si l’on se réfère au livre d’Albert DEMARD (un homme et son terroir) la charrue à versoir a fait son apparition vers 1780. Jusqu’alors on utilisait l’araire qui émiettait superficiellement la terre. Si nos ancêtres voulaient planter en profondeur, les pommes de terre par exemple, introduites en France grâce à Parmentier au milieu du XVIIIéme, ils piochaient avec des outils à deux dents ! Le terme laboureur (du latin laboré= travail) signifiait travail de la terre, culture, élevage... agriculture de l’époque...
On trouve néanmoins une Jeanne DESOCHE qui épouse un cabaretier de Faverney en 1841 et quelques manouvriers : Rose et son mari Ambroise ECOFFET.
A la 8ème génération une commerçante, Louise, qui ouvre, comme nous l’avons évoqué ci-dessus, un commerce à Fouchécourt. Au musée des Arts et Traditions de Champlitte, l’épicerie reconstituée, donne une idée assez exacte du commerce de «la tante Louise ». Trois générations d’habitants de Fouchécourt ont usé le seuil de sa maison pendant plus d’un demi-siècle. En ce qui concerne les enfants d’Edmond(1871-1918), deux ont exercé le métier de cheminot, l’une a épousé un fromager devenu par la suite cheminot, un autre est entré en religion. Les trois derniers sont «restés dans la
"culture". Actuellement les descendants des laboureurs de Villers exercent des métiers très divers mais il est à noter, qu’à notre connaissance, il reste un seul agriculteur, aucun ecclésiastique mais un militaire de carrière.
Les Desoche et la politique Il ne semble pas que les DESOCHE se soient particulièrement intéressés à la gestion des affaires publiques. A notre connaissance pas de maire, conseillers généraux et, à plus forte raison, pas de parlementaires dans la famille. Quelques conseillers municipaux dans de petit village, un seul d’entre eux dans une ville moyenne et c’est tout. Seule exception : Nicolas (1755-1810), pendant la révolution de 1789.
A noter également l’époux de «la tante Louise » qui fut maire de Fouchécourt dans les années 20 et le père de Berthe, épouse d’Edmond(1871-1918), fut élu maire, le 21 janvier 1878, au troisième tour de scrutin, au bénéfice de l’âge et réélu, 2 ans plus tard par 9 voies contre 1.
Mis à part Marcel (1909-1956), frère Jésuite, on ne trouve aucun DESOCHE qui soit entré en religion, certains ont essayé, mais...
La guerre et le épidémies L’épidémie de choléra de 1853/1854, qui décime certains villages (10 000 décès en Haute-Saône sur 140 000 habitants), ne semble pas avoir affecté nos ancêtres18.
Ceci est peut être du en partie à un certain FORTIER, instituteur à Fouchécourt, décorer pour son action sanitaire et sociale durant l’épidémie. Il y avait alors 480 habitants au village et il n’y a eu que 4 décès. Il n’en est pas de même lors de la grippe dite espagnole de 1918 ou Edmond et Pierre, pères de famille nombreuse, disparaissent à l’âge de 47 et 38 ans.
Aucun décès connu par fait de guerre et cela depuis le XVIIéme siècle.
Les accidents mortels .Un, au cours d’une opération spéléologique.
Trois, par accident, ou suite à accident, de la route.
Un, par accident du travail.
Les énigmes Sur la tombe d’Elise(1867-1937) est gravée l’étoile de David, pourquoi ?
Comme indiqué plus haut, en 1608, a eu lieu, à Faverney, bourg distant de Villers de quelques kilomètres, le miracle dit de «la Sainte Hostie », un procès- verbal relatant les faits a été rédigé et signé par les notables des environs. Au vu de la signature ci-contre nous avons longtemps pensé qu’il s’agissait de l’un de nos ancêtres. En fait il n’en est rien. Le livre «l'Hostie sauvée des flammes » de Mø E. Pirollet donne la liste des 42 témoins, il s’agissait en fait d’un certain DEROCHE, nom assez répandu, à cette époque, dans la région.
Les autres Desoche
Le nom de DESOCHE est en fait très peu répandu. La plupart des individus sont abonnés au téléphone, certains figurent sur liste rouge mais la consultation du Minitel est une bonne approche dans ce domaine. Nous avons trouvé 4 DESOCHE qu’il ne nous a pas été possible de rattacher à la descendance des DESOCHE de "Vilaire" :
FIN
Nous avons vu que dés le début du XVIIIéme siècle bon nombre d’habitants de Villers étaient, soit fondeurs, soit forgerons aux forges de Conflandey, mais aucun DESOCHE n’était de ceux là. Actuellement plusieurs de nos «cousins » travaillent dans cet établissement.
DESOCHE Marcelle à Cannes
ACHARS DESOCHE Paulette à Marseille
DESOCHE Paulette à Tours
DESOCHE Abel à Méribel (Savoie)