Le 23 décembre 1837 un incendie a éclaté à Fouchécourt à une heure après midi et a réduit quatre maisons en cendre placée au centre, appartenant à Louis Rebillot lequel sa
perte a été estimée à sept cent francs, Victor Josse, maréchal-ferrant, sa perte a été estimée à deux mil francs, aux filles Petit Sébastien, leur perte a été estimée à huit cent francs, à Petit Pierrette, sa perte a été estimée à sept cent francs. Ces pertes formes ensemble un total de quatre mil deux cent francs. La cause de cette incendie a été attribué à une mauvaise cheminée des filles Petit Sébastien, a communiqué le feu sur le grenier à foin dans de la paille et dans des fagots placés près de cette cheminée. Tout le bétail du dit Josse est resté dans l’incendie qui consistait en une vache, une mère coche, un cochon gros et quatre brebis. Le sieur Perrin, menuisier à Aboncourt, a fait une chute depuis sur la goutiére du dit Rebillot, à peu près quatre mètres d’hauteur et c’est fracturé le poignait gauche lequel Monsieur le Préfet c’est empressé de lui accorder cinquante francs. Le maire Crapoix
Ces malheureux ont reçu des secours des communes ci-dessous détaillées, savoir : »
Suit une liste de communes concernées : Fouchécourt, Baulay, Aboncourt, Venisey et .la nature des dons : du bled(blé), de la farine, de l’argent et des meubles.
Monsieur le Préfet remet toute contribution.
Sa Majesté la Reine des Français fait un don de 500 fr
« Des quêtes sont faites dans les communes avoisinantes pour ces malheureux incendiés.
Cette note insérée au registre pour servir de mémoire de ce malheureux sinistre dont, de mémoire d’homme on ne se rappelle d’en avoir vu un semblable en la commune, pas même les moindres traces d’incendie »
Fait à Fouchécourt le huit janvier 1838.
L'hébergement des sinistrés, dans les locaux de la mairie,
eut des conséquences indirectes sur le fonctionnement du CM. En 1838,
l'instituteur titulaire cesse ses fonctions. L'inspection d'académie prop
ose un nouvel instituteur extérieur au village et qu'il faut loger,
impossible la place est prise ! Le maire Jacques-François Porcherot
propose un certain Néde, son neveu, qui tient une école privée dans le village.
L'ensemble du conseil s'y oppose " …cet individu, fauteur de trouble, ayant perturbé le vie du village dans les années passées…".
Le maire doit s'incliner d'autant plus que l'on trouve un logement
dans la commune pour le nouvel instituteur un nommé Alexandre Maillot.
Heureuse époque où le conseil municipal
s'opposait au diktat du maire ! Que les temps sont changés !