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Les grains de sel de Jean Bruno Terrel

ECOLOGIE

                L’écologie comme n’importe quelle science, religion, ou courant de pensée a ses extrémistes, ses pervers, ses incompétents, mais également ses savants, ses passionnés sincères et même ses sages !
                La seule question à se poser est : l’espèce humaine est-elle en train de détériorer son environnement de façon irrémédiable ?
               J’ignore si l’on peut me qualifier « d’écolo »,car je ne milite nulle part, et si je prépare soigneusement une dizaine de bacs comportant ferraille, papiers, cartons, matières incinérables, verre, bouteilles en plastique, biodégradable,etc… je ne suis pas sûr que cela serve à grand chose sur le long terme. En effet, voici plus de 20 ans, j’ai pris la peine de suivre avec un spécialiste qui préparait une thèse de doctorat à l’Université des sciences de Grenoble , un stage d’une semaine dans l ‘Aubrac pour me faire une opinion et j’ai découvert avec une certaine stupéfaction une loi de la nature qui jusqu’à présent n’a jamais souffert d’exception : « toute forme de vie (animale ou végétale) qui s’implante en un milieu finit par rendre ce milieu défavorable à elle-même et favorable à une autre espèce qui la supplante » .
                 Que fait l’être humain sinon appliquer cette loi, et cela depuis toujours et plus particulièrement depuis la découverte du feu . Des espèces disparaissent, c’est normal ; d’autres les remplacent, c’est naturel ….alors, alors les ‘chipoteries’ sur l’ozone, les dosages de pesticides, le nucléaire ou la disparition des éléphants ne seraient que des péripéties qui jalonnent ce parcours inéluctable ? .
                 L’intelligence de l’homme parviendra-t-elle à renverser le mouvement ? le ralentir ? le dévier ? ce qui est certain c’est qu’elle ne pourra jamais reconstituer les millions d’années qui ont généré la situation actuelle et son fragile équilibre. Alors que faire ? Faut-il pour autant se moquer de l’écologie ? à chacun de choisir sa conduite, mais en connaissance de cause et en évitant de tomber dans les extrêmes, (catastrophisme et « je m’en foutisme » ), en évitant de mélanger les problèmes (politique, religion, avortement, drogue etc… ) mais surtout en se documentant de façon rigoureuse avant de faire un choix, car il faut bien choisir en tant que membre à part entière du système .
              Enfin pour terminer sur une note optimiste : « carpe diem », en essayant toutefois de ne point trop contribuer à détériorer cette nature que nous ont prêté nos descendants ! P.S : Les écologistes sont dans l’ensemble « de gauche », parce que la régulation des nuisances présente un coût élevé dont le libéralisme ne favorise pas la prise en compte .



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